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Portrait d'Antoine Hugo : Représentant des doctorants

Depuis la rentrée de janvier 2022, l’ESIGELEC accueille au sein de ses locaux Antoine Hugo, qui abore plusieurs casquettes à l’école : il est à la fois jeune ingénieur diplômé, doctorant sur le contrôle d'une flotte de drones et représentant des doctorants. Il nous a accordé une interview construite autour de 5 questions pour présenter son parcours et son rôle à l’ESIGELEC.



Quel est ton parcours professionnel ?

Originaire du sud-ouest, j’ai effectué toute ma scolarité dans la ville de Toulouse. L’école ENSEEIHT, qui fait partie du groupe INP (Institut national polytechnique), m’a dispensé une formation d’ingénieur, et j’ai obtenu mon diplôme en 2020.
J’ai ensuite travaillé sur un dispositif mis en place par NAE, afin d’aider et permettre aux jeunes diplômé.es de trouver un emploi dans les secteurs de l’aéronautique, le spatial, la défense et la sécurité. Je travaillais notamment dans la structuration de divers projets, par exemple dans l’organisation du challenge NAE, pour lequel les étudiants de l’ESIGELEC concourent chaque année.


Quels sont tes rôles au sein de l’ESIGELEC ?

Plusieurs casquettes m’habillent ! Tout d’abord, j’ai été désigné représentant des doctorants. Dans ce rôle, j’ai pour but d’accompagner et aider les autres doctorants dans leurs démarches administratives et dans leur relationnel avec les autres collègues de l’école, notamment pour les doctorants étrangers qui rencontrent des difficultés avec la langue française. J’organise aussi différents évènements plus ou moins formels entre les doctorants. Le plus important d’entre eux, la journée des doctorants, qui aura lieu le 22 juin au CISE, et qui permettra à chacun d’exposer sa thèse mais aussi de passer un moment convivial.
Il m’arrive aussi de donner des cours dans la matière ATE à des étudiants de l’ESIGELEC. J’ai dû effectuer une quarantaine d’heures. Habitué à dispenser des cours particuliers, c’est ma première expérience en tant que professeur dans une salle de classe, et c’était très enrichissant.
Enfin, j’effectue une thèse sur la thématique du contrôle d'une flotte de drones.


Quel est le sujet de ta thèse ?

En collaboration avec Sofiane Ahmed Ali, qui est mon maître de thèse, je travaille actuellement sur une thèse dont l’intitulé exact est Synthèse d’observateur robuste et de lois de commandes tolérantes aux défauts pour une flotte de drones. Il s’agit de créer et programmer des algorithmes qui vont permettre de contrôler plusieurs drones, de façon coordonnée. Par différentes approches, il faut réussir à concevoir quelque chose qui puisse répondre aux demandes et spécifications générales tout en prévoyant les problèmes tolérants aux défauts possibles.


Quel est ton loisir ?

Passionné par les nouvelles technologies et l'aérospatial, j’ai su tout simplement allier loisir et vie professionnelle. Depuis plus d’un an, j’ai une réelle attirance et appétence pour l’utilisation et le pilotage de drones FPV (First-Person View): ce sont des drones qui permettent de filmer en vue à la première personne.


Si tu étais un pouvoir, quel serait-il ?

J’ai d’abord pensé au pouvoir de téléportation, pour pouvoir me rendre facilement et rapidement à l’endroit où je souhaite, mais après réflexion, je pense plutôt au fait de voler, afin de profiter du voyage. Comme le dit le célèbre rappeur normand Orelsan, ce qui compte ce n’est pas l'arrivée, c'est la quête.

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