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Romain Muret et Othman Chiheb à l'honneur

Portraits de diplômé-e-s de l’ESIGELEC au parcours professionnel remarquable et qui n’ont jamais oublié leurs années d’étudiant-e.


>>> Romain Muret, expert technique, Artemys.

Toucher à de nombreux domaines, enrichir ses connaissances et ses compétences, faire preuve d’agilité, d’adaptabilité, c’est un peu tout cela que cherchait Romain Muret quand il a pris la décision d’intégrer l’ESIGELEC. C’est ce qu’il retrouve aujourd’hui, huit ans plus tard, dans son métier de responsable du centre de services de « Business Intelligence » dans l’entreprise normande Artemys.

Sa scolarité en filière S, spécialité Sciences de l’Ingénieur, lui avait donné un avant-goût prometteur des métiers de l’ingénierie. « Je n’avais pas toutefois une voie toute tracée, j’avais besoin de temps afin de savoir vers quoi je voulais vraiment me tourner. L’ESIGELEC m’est apparue comme le choix idéal pour découvrir toutes les possibilités, avant de me diriger vers un domaine précis ».

Une transition professionnelle

Il rejoint donc la prépa intégrée de l’école en 2012, « une transition parfaite entre le lycée et le cycle ingénieur, au niveau du rythme de travail, des sujets abordés », se souvient-il. « La prépa ne s’effectue pas dans une logique concurrentielle, chacun est solidaire, il existe une vraie notion d’entraide qui permet à chacun de progresser à son niveau ». Et donc de pouvoir ensuite bénéficier pleinement des années d’étudiant ingénieur. « J’ai trouvé à l’ESIGELEC un excellent équilibre entre les cours théoriques et la pratique », explique Romain Muret. « Ce qui fut aussi passionnant, c’est de pouvoir rencontrer de très nombreux intervenants extérieurs, qui donnent des conseils, une vision du monde de l’entreprise, qui nous font travailler sur des cas d’usages, qui supervisent nos soutenances et apportent une critique constructive. Plus que dans un apprentissage scolaire, c’est dans une véritable transition professionnelle que s’inscrit l’ensemble du cursus ». L’ESIGELEC, c’est aussi une vie étudiante d’une grande richesse, dans laquelle Romain Muret s’est investi : « S’investir dans les associations cela permet d’apprendre, de se développer, de se confronter à des défis, à des sujets pointus, divers, complexes. Organiser le gala, c’est une lourde responsabilité, une belle charge de travail. Nous avons fini avec une balance positive, pour la première fois, ce fut une vraie satisfaction ».

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Othman Chiheb, responsable projet marketing, Microsoft.

Quel est le point commun entre le premier gala réunissant les étudiants des grandes écoles de l’agglomération rouennaise au Zénith de Rouen et les « 24h Holographic Surgery », une première mondiale mobilisant une douzaine de pays autour de la chirurgie holographique avec HoloLens 2 ? Un homme : Othman Chiheb. Ce diplômé de l’ESIGELEC, aujourd’hui responsable projet marketing chez Microsoft, en charge de la réalité mixte, est de ceux qui aiment à relever les défis, franchir des obstacles, faire bouger les lignes.

Cela a été le cas quand, impliqué à la tête du BDE de l’école d’ingénieurs, vint l’idée d’organiser un évènement rassemblant 5 000 étudiants issus d’une quinzaine d’établissements. Cela ne s’était jamais fait auparavant. Et quand il a fallu constituer une équipe, aller parler aux associations étudiantes, rencontrer les collectivités locales, orchestrer la communication, gérer le budget, il s’est lancé dans l’aventure sans hésiter, sans compter son énergie, avec le soutien de l’ESIGELEC (« qui m’a donné les moyens et le temps de m’investir dans ce projet »), pour un résultat à la hauteur des efforts déployés, qui fut même reproduit avec autant de succès l’année suivante.

Bien sûr, le tout récent tour de force mondial autour des nouvelles pratiques chirurgicales comportait une organisation et de responsabilités d’une toute autre dimension. Mais le fond reste le même : de l’engagement, de la passion, de l’envie, de l’innovation et une certitude : « rien ne doit faire trembler ou douter. On doit être convaincu qu’on va réussir, sinon cela ne marche pas ».

Une première mondiale en réalité mixte

HoloLens est porté par Microsoft pour aller plus loin que la réalité augmentée et la réalité virtuelle : c'est l'addition des atouts de ces deux technologies pour aboutir à la réalité mixte. Un ordinateur mains libres, placé sur la tête comme un casque, associé à des solutions logicielles affichant des informations, sous forme d’hologrammes en haute définition, permettant de scanner en temps réel l’environnement et d’agir avec lui.

« C’est une nouvelle forme de travailler, de se former, de collaborer qui redistribue les cartes de l’innovation », s’enthousiasme Othman Chiheb. « C’est comme passer de téléphone au smartphone : une authentique rupture, un nouveau monde, le moyen de relever d’autres défis ». Et le secteur industriel s’engouffre avec passion dans ce paradigme : la culture, l’éducation, l’aérospatial, chacun trouve son compte. « La santé est le domaine qui va le plus profiter de cette technologie. Il va ainsi entamer vraiment sa révolution digitale », explique-t-il. La réalité mixte permet, en préopératoire, d’effectuer des examens en 3D du patient, pendant l’opération, de partager en temps réel avec un confrère et bénéficier d’expertise. « J’ai voulu montrer qu’on parle du présent, d’un système qui apporte de la valeur immédiatement », précise Othman. « Et pour se faire entendre, il fallait frapper un grand coup : organiser un tour du monde d’opérations chirurgicales, complété par des séries de conférences et de témoignages de praticiens ».

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