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Retrouvez trois témoignages d'anciens étudiants

>>>Portraits d'entrepreneur.es : Wilfried Djopa Tchatat

Entreprendre : “ Écoute et ténacité”

« L’écoute est une qualité essentielle. Être à l’écoute de ses .collaborateurs, savoir ce qui les intéresse et les motive. Être à l’écoute du marché, ensuite, sentir les évolutions, les tendances. Et puis il convient d’être tenace. J’ai pu mesurer l’importance de la ténacité quand nous avons connu une très violente attaque sur notre site, des gens qui ont payé de gros montants, mais avec des cartes bancaires volées. Cela nous a entraînés dans d’immenses difficultés financières et techniques. Mais nous sommes parvenus à les surmonter. Et au bout du compte, la fierté, les émotions qu’on peut ressentir face à la joie des clients, le fait d’être utile à la communauté, et le plaisir de constater que l’entreprise marche, que l’équipe fonctionne parfaitement, cela permet d’oublier les tourments et les heures de travail ».


L’ESIGELEC et moi : “ Des avis éclairés ”

« C’est un ensemble de facteurs qui m’ont aidé à prendre la voie de la création d’entreprise. Je parlerai d’abord de la composante internationale de l’école, qui permet d’échanger, de s’ouvrir l’esprit, d’aborder d’autres cultures et des aspects techniques qu’on ne connait ou ne maîtrise pas. Très concrètement, c’est en discutant avec d’autres étudiants que je me suis initié au fonctionnement du “dropshipping” (solution permettant à un webmarchand de vendre en ligne des produits qui sont en stock chez son fournisseur). Et puis il y a le corps professoral, qui soutient, qui aide, qui conseille, qui donne des avis éclairés sur les projets. Enfin, j’ai eu la chance de suivre mon cursus en alternance, c’est un des points forts de l’ESIGELEC. J’ai pu ainsi apprendre beaucoup de choses sur le monde de l’entreprise ».


Mon entreprise : “ Au service des habitants ”

« La MATER Inc est une entreprise de services à la personne pour l’Afrique, et plus particulièrement, le Cameroun. Nous proposons une plateforme internet qui permet de faire ses courses au quotidien (nourriture, produits d’hygiène ou d’entretien). Nous faisons les courses et les livrons à la maison. Dans un premier temps, nous voulions nous adresser aux habitants sur place. Puis nous avons constaté que les Camerounais vivant en Europe ou en Amérique, plus jeunes, plus connectés, se sont emparés du sujet et ont passé des commandes à distance pour leur famille. La crise sanitaire a encouragé ce type de pratique et notre chiffre d’affaires a beaucoup augmenté ces derniers mois. Pour conforter notre développement, nous avons créé un autre service, « La Mater Tech », qui crée des solutions digitales (sites internet, applications mobiles) pour les entreprises. J'étais seul au début, mais devant la charge de travail et le désir d'aller très loin dans cette aventure, j'ai invité des amis étudiants de l’école pour m'accompagner et me soutenir. Nous sommes aujourd'hui une vingtaine répartis dans le monde».


La marche vers l’entreprise : “ Un réel potentiel ”

« L’idée de devenir chef d’entreprise m’a été inculquée par mon père. Il était ingénieur en génie civil et me parlait toujours de l’intérêt d’avoir sa propre structure, de prendre ses responsabilités. Je savais que je le ferai un jour. Pour « La Mater Inc », la genèse du projet remonte à une visite de ma petite soeur chez des amis. Elle s’est rendu compte que la mère de famille avait du mal à assurer la gestion des courses. Elle a pensé qu’il fallait faire quelque chose pour l’aider. Nous avons tenu une réunion de famille pour me mobiliser sur le sujet, avec mes compétences d’élève-ingénieur. C’est ainsi que l’idée de bâtir cette plateforme est née. Je l’ai conçue, avec le concours de ma maman pour certains aspects pratiques, j’en ai parlé sur les réseaux sociaux. Deux jours avant le lancement officiel, j’avais déjà des commandes. C’était le signe d’un réel potentiel commercial ».

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>>> Portraits d'entrepreneur.es : Hugo Paradis et Antony Rouaud

Entreprendre : “ Se remettre en question ”

« Il ne faut pas hésiter à se lancer, à y aller, même si tout n’est pas bordé, même si on n’est pas certain de ce qu’on tente. C’est comme cela qu’on apprend. Et si on voit que l’offre qu’on a créée ne plait pas autant qu’on l’espérait, on se remet en question. C’est un travail constant d’adaptation aux besoins et à la demande. On ne doit pas avoir peur de tester son idée, d’avoir confiance en elle, pour savoir si cela peut aboutir à une création ou développer une branche d’une entreprise existante. C’est important de croire en son produit et de l'essayer, de le confronter à la réalité. Et c’est un moment fort de créer quelque chose qu’on a envie de faire, à son image».


L’ESIGELEC et nous : “ Un authentique réseau ”

« Suivre la dominante “ ingénieur d’affaires ” donne les moyens de prendre du recul sur un sujet, de le considérer dans sa globalité de comprendre quels en sont les tenants et les aboutissants. Par exemple, nous sommes capables de répondre à un appel d’offres, cela ne nous fait pas peur même en tant qu’autoentrepreneurs. Cela aurait été certainement plus compliqué sans cela. D’autre part,l’école regorge d’associations qui permettent de s’investir, de prendre des responsabilités. Et, sur un plan général, ces trois années d’études nous ont fait évoluer, nous ont responsabilisés et nous ont permis de découvrir de nouveaux horizons. Et, plus prosaïquement, de nous rencontrer et donc d’avoir envie de travailler ensemble. D’autre part nous avons tous les deux passé les trois années en alternance, ce qui constitue un avantage énorme offert par l’ESIGELEC. Cela permet d’entrer dans le monde de l’entreprise, d’apprendre sur l'aspect commercial, comme nous avons appris par exemple en cours sur la partie digitale. Enfin, et ce n’est pas négligeable, il existe un authentique réseau ESIGELEC. Notre premier soutien a été l’école elle-même qui a pris un contrat. Et notre premier client est un ancien diplômé, un intervenant que nous avons rencontré pendant nos études. Et nous collaborons avec deux autres étudiants qui viennent aussi de monter leur entreprise».


Notre entreprise : “ Offrir une visibilité ”

« KOMEO est un créateur de contenu digital sur les réseaux sociaux à destination des TPE, PME, startups, toutes les structures à taille humaine qui n’ont pas forcément accès naturellement à ce type de communication, dont ce n’est pas le cœur de métier. Nous les accompagnons dans le temps, avec un forfait annuel qui leur permet d’adapter leurs besoins à leurs actualités. Nous avons consolidé notre offre avec le « Vidéathon », un évènement digital qui se passe sur les réseaux sociaux, et qui met en avant les commerces, les innovations, les lieux culturels et touristiques d’une ville, pendant toute une semaine, en partenariat avec la municipalité, les commerçants et les entreprises locales. Nous publions beaucoup de vidéos, et comme les algorithmes de réseaux sociaux adorent ça, nous procurons une grande visibilité à nos clients ».


La marche vers l’entreprise : “ Un concept qui nous appartient ”

« Nous travaillons ensemble depuis notre entrée à l’ESIGELEC. Nous nous sommes impliqués dans plusieurs projets de gestion, de communication d’associations, chacun sur son domaine de compétence. Nous avons beaucoup apprécié cette collaboration. Puis quand est arrivée la dernière année, nous avons voulu aller plus loin, ne pas nous contenter de petites opportunités, mais lancer un concept qui nous appartient. Nous avons identifié ce manque de présence des petites entreprises sur les réseaux sociaux et nous avons pensé et structuré l’offre. La crise sanitaire n’a pas facilité les choses, puisqu’elle touchait notre cœur de cible, les commerçants. C’est dans cet esprit que nous avons décidé de créer le Vidéathon un évènement pour démarrer l’entreprise, nous faire connaitre ».

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